Vocabulaire attendu chez l’enfant de 18 mois : nombre de mots à connaître

À 18 mois, certains enfants n’utilisent qu’une dizaine de mots, tandis que d’autres en maîtrisent déjà plus de cinquante. L’écart entre les enfants du même âge atteint parfois plusieurs dizaines de mots sans qu’aucun retard ne soit diagnostiqué.

Au sein de cette période, le développement du vocabulaire ne suit pas une progression linéaire. Les premiers mots apparaissent souvent par à-coups, selon l’environnement familial, les interactions ou la personnalité de l’enfant. Les professionnels de la petite enfance observent une grande diversité dans la quantité et la nature des mots employés à cet âge.

Le langage à 18 mois : à quoi s’attendre chez votre enfant ?

À 18 mois, le langage chez l’enfant change vite, mais chacun avance à sa façon. L’environnement, les échanges quotidiens, la variété des découvertes pèsent lourd dans cette évolution. Un tout-petit de cet âge prononce souvent entre dix et cinquante premiers mots, et parfois plus. Papa, maman, dodo, encore, non, ballon… Le répertoire fluctue selon ce que l’enfant vit, ce qui l’attire, ce qui fait sens pour lui.

Mais le développement du langage va bien au-delà des mots prononcés. Beaucoup d’enfants comprennent déjà un large éventail de mots, bien plus qu’ils n’en disent. Leurs gestes, leur regard, leurs mimiques accompagnent les balbutiements. Ils s’essaient, inventent, hésitent, tout en bâtissant peu à peu un lexique personnel. L’adulte qui répète, reformule, offre sans cesse de nouveaux mots, joue un rôle-clé dans cet apprentissage.

Cependant, quelques comportements doivent interpeller. L’absence totale de mots, un désintérêt pour les sollicitations verbales, ou la difficulté à pointer du doigt pour montrer un objet, sont des signes d’alerte à discuter avec un professionnel. Repérer tôt ces signaux permet d’agir au plus juste. À 18 mois, le langage ne se fige pas : il s’adapte à chaque histoire, grandit avec la variété des échanges, s’enrichit au fil des propositions du quotidien.

Voici ce que l’on observe fréquemment à cet âge :

  • Langage enfant : une progression rythmée par les interactions quotidiennes.
  • Premiers mots : souvent liés au quotidien, à l’entourage, aux besoins immédiats.
  • Développement langagier : une diversité d’expressions, entre mots et gestes.

Combien de mots un tout-petit connaît-il vraiment à cet âge ?

À 18 mois, le nombre de mots effectivement produits par un enfant varie fortement d’un petit à l’autre. D’après les recherches en France et ailleurs, la fourchette se situe généralement entre 10 et 50 mots produits. Certains enfants font preuve d’un vocabulaire déjà dense, tandis que d’autres privilégient l’expression par le geste ou les sons. Le nombre de mots à connaître n’est donc pas une référence stricte, mais un repère parmi d’autres.

À cet âge, la plupart des enfants utilisent avant tout des mots isolés. Les phrases complètes restent rares. Les mots utilisés reflètent le quotidien immédiat : noms des proches, objets de tous les jours, aliments, animaux familiers. Quelques verbes surgissent parfois, calqués sur les rituels (« attraper », « tomber », « donner »). Si le vocabulaire prononcé reste modeste, le vocabulaire compris, lui, s’étend déjà bien au-delà de la centaine de mots.

Le développement du langage chez le tout-petit avance par à-coups. Des périodes où rien ne bouge vraiment succèdent à des poussées spectaculaires, ces fameuses « bouffées de vocabulaire ». Les études soulignent que la richesse des échanges et la qualité de la communication accélèrent l’apparition de nouveaux mots. Un cap marquant : parvenir à associer deux mots dans une ébauche de phrase (« encore gâteau », « veux doudou »). Ce jalon indique un virage dans la construction du langage.

Retenons les points suivants concernant l’acquisition du vocabulaire à 18 mois :

  • Nombre de mots produits : 10 à 50 en moyenne à 18 mois
  • Compréhension orale : souvent plus de 100 mots
  • Premiers assemblages : apparition possible de deux mots liés

Conseils simples pour encourager l’éclosion du vocabulaire au quotidien

Parler à un enfant de 18 mois, ce n’est pas réciter une liste de mots. Le langage grandit à mesure que l’adulte nomme, décrit, commente ce qui se passe. Proposer des phrases entières, sans tout simplifier, permet à l’enfant de s’approprier la logique de la langue, d’enregistrer les sons, de s’entraîner à les reproduire. Le quotidien offre mille occasions de stimuler le développement du langage : promenade, bain, repas… chaque moment devient source d’apprentissage.

Les échanges dynamiques font toute la différence. Répondre à un geste, valoriser un mot balbutié, prêter attention aux tentatives, tout cela nourrit la communication. Les gestes ou bruits qui accompagnent les mots facilitent la compréhension et encouragent la prise de parole. Répéter, reformuler, sans jamais forcer la répétition, donne confiance à l’enfant. Le plaisir doit rester au centre : c’est la motivation qui pousse à essayer, à recommencer, à explorer.

Pour faciliter l’enrichissement du vocabulaire, voici quelques pratiques à instaurer au quotidien :

  • Nommez les objets et actions rencontrés dans l’environnement immédiat.
  • Intégrez les intérêts de l’enfant : animaux, véhicules, aliments, selon ses préférences.
  • Valorisez toutes les tentatives, même inachevées.
  • Proposez des phrases complexes à l’oral, exposez-le à la diversité linguistique du foyer.

Mieux vaut des échanges réguliers, même brefs, qu’une longue séance isolée. L’entourage, qu’il s’agisse des parents ou des proches, contribue pleinement à l’enrichissement du mot à mot. Encouragez le langage spontanément, sans pression ni quête de performance immédiate. Un mot après l’autre, c’est tout un monde qui s’ouvre.

Nos lecteurs ont apprci

Gestion de la colère : techniques efficaces pour résoudre les conflits internes

Une tension latente au sein d'une équipe multiplie par trois le risque d'absentéisme et de baisse de performance. Pourtant, les stratégies institutionnelles ignorent souvent

Légalité des pétards : quelles sont les restrictions imposées par la loi ?

On ne négocie pas avec la réglementation : les pétards, ces éclats de fête bruyants, restent sous surveillance étroite. Même les traditions les plus